La tête vide, l'esprit sourd, je sonde les abysses superbes en lesquelles, fuyant bruits et êtres, je me suis repliée. Les pâles murailles de mon imagination vibrent sous le joug de cette foule grotesque et vulgaire, fragiles constructions mentales, elles ploient sous leurs attaques inlassablement répétées.
Regards torves, sourires mauvais, l'inconsistance de leur conscience renvoie des relans de décomposition qui me donnent la nausée.
Malgré moi, je vomis ces mots sur le papier, trahissant mon dégoût profond, et m'effondre.
Lorsque je reprends conscience, ils sont tous rassemblés, démons inquisiteurs me fixant de leurs yeux glauques. Leurs visages, leurs formes, leurs contours se mélangent en une vision horrifique où je crois me retrouver, mais sitôt que mon image se dessine, elle est dévorée par une vague de faces déformées et l'abject résultat ne porte plus en lui que le souvenir lointain de ma maigre survivance.
Regards torves, sourires mauvais, l'inconsistance de leur conscience renvoie des relans de décomposition qui me donnent la nausée.
Malgré moi, je vomis ces mots sur le papier, trahissant mon dégoût profond, et m'effondre.
Lorsque je reprends conscience, ils sont tous rassemblés, démons inquisiteurs me fixant de leurs yeux glauques. Leurs visages, leurs formes, leurs contours se mélangent en une vision horrifique où je crois me retrouver, mais sitôt que mon image se dessine, elle est dévorée par une vague de faces déformées et l'abject résultat ne porte plus en lui que le souvenir lointain de ma maigre survivance.
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