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mardi 7 décembre 2010

Mes ailes


Les poèmes d’autrefois à présent ne sont plus / que des mots qui lacèrent un papier qui jaunit.
Leur splendeur passée aux esprits s’est confiée / pour ne se laisser voir que de ceux qu’elle savait / posséder une âme noble et le rêve d’un fou / qui, continuant à ceindre à travers eux les âges / lointains de leur règne, rappelle leur venue / en tentant d’invoquer en mots leurs pensées.
Je fais partie de ceux qui comprennent leur pouvoir / et je murmure sans fin une litanie céleste / que j’espère si légère qu’elle montera leur dire / qu’il reste ici bas des êtres valeureux / qui se blessent de mots acerbes ou violents / mais résistent encore à cette vile société / et sa manie funeste de faire tout se sembler / en tirant vers le bas ceux qui pourraient voler.

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