Par delà la multitude, t’aurais-je choisi,
Petit bout de solitude, par la mort comblé
Fait tanguer sur ma langue ces mots inavoués
Et que mes yeux contemplent de toute part l’infini ?
Hisser autour de moi les couleurs de l’espace
En rêvant à ce jour où mon âme trépasse
Et vole parmi les cieux pour rejoindre la trace
Qu’ont laissé avant elle celles qui le temps effacent.
Mes pas se sont mêlés à ceux de mes ancêtres,
Ma vie s’embourbe dans les limbes du passé
Et mon âme oublieuse ira au loin renaître.
Puissé-je dire à demain de ne plus arriver,
C’est assez pour ma part, laissez-moi disparaître,
Mais les jours se gaussent, las !, et viennent me hanter.
lundi 26 avril 2010
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