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lundi 26 avril 2010

Passion

Mon esprit qui s’emballe et mes sens en alerte
Font de moi l’esclave de passions secrètes.
J’aimerais au grand jour dire tout haut ma flamme
Puis au cœur de la nuit voir mon amour encore
Sans que le petit jour ne me tire de larmes
Filles de mes regrets et enfants de mes torts.

Car Orgueil il est vrai et Vanité, sa sœur,
Se sont à mon chevet invités sans candeur.
Et mère Solitude talonnant ces intrus
Balaie mes certitudes, affaiblit ma vertu.

Mon âme taquine qui, facétieuse libertine,
S’est promise un ami qu’à elle seule elle destine,
Oublieuse des propos amoureux du passé,
Laisse les convenances et les mœurs au repos,
Murmurant c’est assez, à présent fi des mots !
Et qu’en la circonstance vienne la volupté.

Comment en temps pareil se laisser divaguer
Même face aux merveilles que me laissent distinguer
Derrière la Solitude, Orgueil et Vanité ?
Mon esprit s’abandonne mais ma raison l’emporte,
Devenue certitude, elle referme la porte
D’un monde où l’on s’adonne à chérir le péché.

Le temps reste seul maître des lendemains obscurs
Il me fera connaître ses desseins ambigus
Effrayante ignorance de l’avenir perdu
A travers lequel danse un incertain futur.

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