La blessure mordante de mon être esseulé
Se ravive à présent qu’un autre la contemple.
Ma passion brûle en vain, mon corps est aux aguets,
Désireuse d’accueillir une flamme en son temple.
Lors mon cœur se resserre, le lien semble éphémère
Et malgré tout l’empêche de crier sa douleur,
Car du peu que je sens, j’apprécie la saveur,
Même si de ces moments je ne puis me complaire.
Faut-il courir au loin pour trouver le repos ?
Ou chercher à convaincre mon amant de m’aimer
Encore une heure ou deux, jusqu’à ce que, rassasiée,
Je m’ensommeille enfin et sourie à nouveau.
lundi 26 avril 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire