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lundi 26 avril 2010

Décrépitude 2 : Perplexité

La tristesse et le désespoir séparaient mon corps de mon esprit. Je sentais ma chair bouger, mais mon âme n'était pas présente, je souffrais dans ma tête mais mon enveloppe ne me servait à rien. La parole était le seul lien qui subsistait entre les deux. Elle n'était plus seulement la voix de l'âme qui se mourrait, mais aussi celle du corps matériel. Mes paroles semblaient incohérentes, mes idées incompatibles, et le son disparaissait en s'évaporant... Depuis combien de jours étais-je enfermé dans cette prison impossible ?

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