Les nouvelles
Les contes
Les poèmes
Les miscellanées

vendredi 14 mai 2010

Conte de faits

Triste mais vrai,
Mes beaux amis se sont décomposés
Comme autant de chimères qu'ils étaient.
Du château de cartes il ne reste
Que des ruines putrescentes,
Et de cette longue descente,
Mon corps se détache, leste.
Et leurs ombres qui, encore, planent,
Leurs auras diaphanes déposent
Tous les soirs un petit pois
Sous la corolle de mes draps,
En dessous de mon matelas.

2 commentaires:

  1. L'absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu. - La Rochefoucauld

    Par association (?)

    M.

    RépondreSupprimer