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lundi 26 avril 2010

Grandir

Solitude, mon amie, toi qui guidas mes pas
Vois comme ton chemin m’a mené loin de toi !
Je te laisse à ceux-là qui aujourd’hui encore
Errent là où toi seule pourra les rendre forts,
Ils ne croient plus en rien, que la mort et l’ennui
Non l’errance en tutelle pour sortir de leur nuit.
Moi aussi ces jours-là, un temps interminable,
J’étais morte, j’étais vide et pourtant insatiable.
Comment comprendre alors que le temps qui filait
Nous séparait, cruel, mais gardait un secret ?
Comment imaginer, si jeunes et si fragiles
Que nous étions tous deux protégés en ses fils ?
Toi qui fus ma compagne bien plus que tous les autres,
Ma tristesse je te l’offre ce soir en souvenir.
J’ai trouvé là celui que mon cœur a choisi
Et de lui en retour un amour infini
M’enveloppe et me réchauffe et l’avenir est nôtre.
Pluies de larmes et peurs sont devenues sourires !

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