Je regardais avec une pointe d'amusement le poisson qui s'étouffait. Une belle prise, s'il en est. Il se tortillait désespérément, dans un ultime effort, puis finit par calmer ses mouvements. Son œil tourna, et j'eus la nette sensation qu'il me fixait. Par sa bouche, qui cherchait toujours à récupérer la vie qui le quittait, je l'entendis m'adresser une dernière parole : "Parce que tu crois que tu aurais l'air moins con, toi, en t'étouffant ?"
lundi 26 avril 2010
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