Un orage grondait dans ses yeux. Elle me reprochait tout le temps mes incartades secrètes, ces chemins mystérieux que j'empruntais seul et ne partageais pas. Pourtant, elle était toujours là, à mes côtés, splendide et sublimée ; jamais elle ne me quittait.
Lentement le temps se fanait. Et elle pleurait le soir d'être restée trop seule, d'avoir eu pour uniques compagnons les courants d'air qui passent. Mais dans cet univers que je rendais réel, nous étions tous les deux, notre histoire était là.
Elle avait défleuri. Son paradis s'était flétri et les nuages décolorés avaient fui. J'étais seul détenteur du mystère de nos vies. Je vivais entre ce monde et le sien, celui qui me parlait et celui où elle vivait.
Mon pouvoir s'étale sur des kilomètres à présent et, consciencieusement, tous les jours, je l'aplatis encore. Cette tâche est la mienne, à moi seul, l'écrivain.
Aujourd'hui qu'elle est loin, je regrette son parfum mais les images sont là et elle sourit toujours. Au loin les étoiles s'étiolent dans un ciel sans âge.
Lentement le temps se fanait. Et elle pleurait le soir d'être restée trop seule, d'avoir eu pour uniques compagnons les courants d'air qui passent. Mais dans cet univers que je rendais réel, nous étions tous les deux, notre histoire était là.
Elle avait défleuri. Son paradis s'était flétri et les nuages décolorés avaient fui. J'étais seul détenteur du mystère de nos vies. Je vivais entre ce monde et le sien, celui qui me parlait et celui où elle vivait.
Mon pouvoir s'étale sur des kilomètres à présent et, consciencieusement, tous les jours, je l'aplatis encore. Cette tâche est la mienne, à moi seul, l'écrivain.
Aujourd'hui qu'elle est loin, je regrette son parfum mais les images sont là et elle sourit toujours. Au loin les étoiles s'étiolent dans un ciel sans âge.
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