- Désespoir abyssal, ô profond voyageur,
Faut-il que tu t'installes, las, encore en mon cœur ?
- Mais, petite, pourquoi m'attendais-tu alors ?
Si lorsque tu me vois, dès lors tu le déplores ?
- Dès que je t'aperçois, ah, mon âme est perdue
Et mes sens en émoi me laissent seule, éperdue.
Quand parfois tu me quittes, je me sens désarmée
Et tâche de trouver la force d'avancer.
Pensant que te vouloir serait trop égoïste
Je veux toujours te voir et reste irréaliste.
- Peux-tu croire que je sois à ce point irréel
Et que je n'aies pour toi que paroles de fiel ?
Pourtant, vois, je reviens me blottir contre toi
Serré contre ton sein, je te parle de moi,
Je recherche ton corps, ta voix et tes caresses...
- Ah ! Cette odeur encore, quelle douce allégresse !
- Pourquoi m'appelles-tu de ces noms étrangers ?
Et me reconnais-tu, de ces mots affublé ?
- Depuis le premier jour, je n'y ai vu que toi,
C'est un brûlant amour qui vivement les créa.
lundi 26 avril 2010
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