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dimanche 25 avril 2010

Quelques lignes...

Baignée de ses rayons, la femme, aux yeux du jour,
Ouvrit ses paupières lourdes de sommeil et dit
Le silence murmuré, entre ses lèvres closes.

J'ai dit tant de mots pour en signifier d'autres,
Et employé mes gestes à ne point me trahir.
Nul n'a percé à jour ce que je retenais
Brûlant au fond de moi, bouleversant émoi.
Comme je sens cet amour si puissant qu'il m'effraie,
Que de l'autre il ne reste qu'un lointain souvenir
Que je chéris toujours, tel un dévot apôtre,
Je m'en remets aux lois de ton regard narquois...

2 commentaires:

  1. L'odeur. C'était surtout son odeur. C'est ce qui me manquera le plus, et davantage encore quand je l'aurai totalement oubliée.

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  2. Laisserais-tu revenir
    A la saison prochaine
    Cet être qui t'a bouleversée ?
    Car lui, depuis des mois, crie dans la nuit.
    Espérant un écho ; entendre celle
    Avec qui il veut continuer sa vie...

    Tous ces mots qu'il a pardonné
    Et ces maux qu'il a apaisé
    Il sait à présent que son choix n'est plus la fuite
    Et qu'il veut la chérir et l'aimer
    Autant que ces viles auteurs et autres scénaristes
    Leur permettront d'être heureux, à nouveau.

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