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lundi 26 avril 2010

Solitude

Quand la lune si belle dans mes yeux se reflète
Et les étoiles, toutes, partagent ma douleur
Mon cœur blessé, mon cœur ne peut cesser les pleurs
De mon âme éplorée que la tristesse guette.

Si ton amour s’arrête aux premières épreuves
Et que tes bras ne peuvent tenter de retenir
Le seul espoir qui reste en bravant l’avenir
Que peut faire mon amour que mes larmes ne peuvent ?

Entre nous désormais, que pouvons-nous attendre
Si ce n’est les regrets de n’avoir pu comprendre
Quand la barque dérive, si l’on n’y prend pas garde
Que l’Amour n’est plus Roi, la passion se lézarde.

Tu souffriras aussi, à ton heure, libertin
Car ici-bas nul homme ne choisit son destin

Et la fortune ingrate qui aujourd’hui m’accable
Brisera ton bonheur et détruiras tes rêves
Nulle trêve, nulle prière ne retiendra la sève
Quand crève dans la souffrance ce que le Temps délabre.

Adieu donc, mon amour, mon âme, toute ma vie
J’accepte ainsi le sort que l’on m’a imparti.

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