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lundi 26 avril 2010

Cris murmurés

A trois singes malouins, criant leur désespoir sur les rochers, face à la mer...
A trois imbéciles, incapables de percevoir ce qui est à leur portée...
A toutes ces occasions que l'on rate trop souvent et à ces moments dont on ne sait pas profiter mais que l'on garde précieusement au fond de soi dès qu'ils sont du passé...
A la magie et l'espoir qu'on a en nous et qui rend les choses magnifiques et éternelles...
A cette sombre douleur qui sous-tend tout bonheur et dont on garde trop longtemps le souvenir pérenne...
A vous, mes compagnons d'infortune...

La détresse se lit ce soir en mes pensées
Qui, toutes, vont vers toi et tant de jours passés
A tes côtés me voient si largement comblée
D'un bonheur aguerri, de langueur teinté.

Je te sens près de moi, si lointain et perdu,
Alangui et parfois tout d'amour éperdu.
Je cherche à te rendre tendresse et sentiments
Sans chercher à te prendre ta liberté, ton chant.

Mais les mots qui, brimés, explosent en moi sans cesse
Hurlent de ne point gâcher une telle allégresse,
Que plus que l'amitié nous pourrions partager.

Et la chaleur des draps qui encore s'évapore
Me dis que tu sauras fort bientôt mes efforts
Ces mots soufflés, ce thème que je susurre : je t'aime.

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