Les exquises esquisses sur le sable doré
Rendent supplice mon regard qui sur son corps posé
Jalouse le soleil et sa chaude caresse
Sous laquelle elle s'oublie cédant à la paresse.
Quand de mes bras, rêveur, je ceins ma Destinée,
Elle se dérobe enfin pour se donner à l'eau.
Et ces gouttes qui ôtent mon odeur de sa peau
Vont-elles noyer mes joues, de larmes inondées ?
Comme mes yeux s'assèchent, levant la tête encor,
Je la vois sans pudeur s'offrir toute à la Lune
Sont dès lors entendues ses prières, chacunes,
Et ma vie suit son cours, la langueur et la mort.
lundi 26 avril 2010
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