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mercredi 26 février 2014

Hiru mo yaya...

Je pourrais discourir sans fin sur la question
Ou vouloir mener à bien quelque expédition
De recherche, de soutien, enquêtes superflues
Dont toutes les conclusions vers le même point confluent.

Je veux le rencontrer, pouvoir sentir son corps,
Être subjuguée par ses contours et ses ors,
Laisser son sourire me transporter d'allégresse
Et sa voix me charmer, tessiture enchanteresse.

Toi qui nous voit d'en haut, partageant le même ciel,
Peux-tu lui dire ces mots ou confirmer si elle
Comprendra mes propos, cette personne que j'attends ?

Je soupire en rêvant, Lune, ne te gausse pas
De ces émois naissants, toi dont l'orbe agrippa
Tous mes regards aimants devers toi en son temps.

1 commentaire:

  1. Référence à de la poésie en japonais classique, la seule ligne que j'aie toujours retenue par cœur. "Hiru mo yaya katabukinuredo machitsuru hito ga kitarazu" soit en français : "Voici que le jour est déjà bien avancé celui [que j'aime et] que j'attendais n'est pas venu".

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