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jeudi 27 février 2014

Idiotisme

Toi qui de mon désir n'a perçu que l'audace,
Toisant sans le saisir l'aperçu que j'en trace,
Ne crois pas tout comprendre et laisse-moi écrire
Pour ne point te méprendre ce qu'il m'en faut décrire.

Si cette rencontre garde de son nom la mémoire,
Je ne vois plus les autres ni, las, ne peut le voir.
Les seuls que je regarde trahissent son absence
Or mes yeux, pieux apôtres, recherchent sa présence.

Dans un geste, une posture, la forme des visages,
Simulacres obscurs qu'en vain je dévisage,
Je le retrouve à peine et pourtant m'en délecte.

Et l'on aura beau dire qu'il me faut rester sage,
Je préfère m'esbaudir des malicieux mirages
Que sans fin met en scène mon charmant idiolecte.

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